Quelques dates importantes…

1886 :

apparition des premiers gilles du centre commerçant de La Louvière.
Sept ou huit gilles accompagnaient la société " Les Vieux Paysans "
dirigés par Alfred POURBAIX

1898 :

ils sont une vingtaine et leur local se trouve déjà sur la Place des Martyrs,
l'actuelle Place Jules Mansart.

1909 :

les " Boute-en-Train " comptent une quarantaine de membres.

1918 :

après la guerre, le local des " Boute-en-Train " est toujours situé Place des Martyrs. Ce local s'appelle " Le Coq Wallon " et son patron est Joseph BRISMET dit D'Jobri qui est un gille de la société.

1939 :

plus de quatre-vingt membres composent la société des " Boute-en-Train ".

1953 :

la société atteint presque la centaine de membres.

1986 :

elle fête son centenaire et compte cent quatre-vingt gilles.

2003 :

près de deux cents gilles sont inscrits dans la société des " Boute-en-Train "

2011 :

elle fête ses 125 ans et compte 215 participants.

2012 :

Après 36 années passées à la tête de la société Pol WASTEELS cède sa place à Didier MABILLE.


Un état d'esprit…
L'histoire et le nom de notre société témoignent de son existence dans une tradition séculaire.
Toutes les sociétés sont belles ! Tous les gilles sont beaux ! Elles ont devoir d'existence.
Ils ont le souci de la prestance.

Les " Boute-en-Train " se caractérisent par une grande générosité et une ouverture d'esprit consensuelle. Pour s'en persuader, la petite histoire nous rappelle que ce sont chez eux que sont nées les sociétés des " Commerçants ", des " Maugrétouts " et encore récemment des " Indépendants ". Une telle paternité ne peut que fortifier leur responsabilité. Face à l'intolérance, devant l'oubli, les " Boute-en-Train " sourient.

Chez eux, toutes les idées, toutes les conceptions et toutes les croyances ont leur place, sans forfanterie et sans exclusive. Pour être " Boute-en-Train ", il faut savoir ne pas se prendre au sérieux, tout en perpétuant la flamme des traditions louvièroises. Il n'est point besoin d'être fier mais le " Boute-en-Train " est très profondément honoré d'appartenir à une société qui a su s'adapter à l'évolution des mentalités, au choc des générations et qui saura faire face aux défis du futur.

Véritable société fondatrice, les " Boute-en-Train " doivent limiter leurs effectifs tant ils sont courtisés. Trois ou quatre générations s'y mêlent et s'y respectent. Leurs présidents successifs ont réussi l'exploit de maintenir la cohésion dans la diversité. Les enfants y trouvent le cadre protecteur de leurs parents, les adolescents portent fièrement le flambeau de la relève et s'associent à la bonne humeur, les adultes y savourent le plaisir des yeux, des sons et de ce " je-ne-sais-quoi " qui fait que par tous les temps, pour une soumonce ou pendant le Laetare, très tard dans la nuit -ou si vous le préférez- très tôt le matin, à l'abri des regards et en toute intimité, les rondeaux fraternels s'improvisent tout naturellement.

Plus que quiconque, les " Boute-en-Train " et leurs dirigeants savent que toute tradition est fragile. Ces dirigeants ont eu pour nom : Jean JONGEN, Paul LEDUC, Alfred POURBAIX, Hector HECTOR, Fernand CLARAT, Léon FRANCQ, Jean POLLAERT, Marcel MEUNIER, Pol WASTEELS et Didier MABILLE, notre actuel président depuis 2012. Ils ont mesuré et mesurent encore combien les dissensions

Grâce à sa volonté et à son esprit d'unité, plus que tout autre, le gille des " Boute-en-Train " apprécie ce bonheur infime et indicible de danser en toute amitié, sans appartenance, en toute liberté, dans le simple respect d'une amicale fraternité.

Prenez un peu de distance, écartez-vous, regardez-les !
Ils dansent, ils rient, et vous entraînent dans leur plaisir. Nombreux, de tous âges, chacun à leur tour, ils viennent solliciter les tambours. " Leurs " tambours et " leurs " musiciens. Ceux qui les emmènent dans une longue et joyeuse sarabande.
A l'avant de la société, les petits gilles sont sous la vigilance de leurs mères.
Autour des " Boute-en-Train ", les femmes, se donnant le bras, accompagnent leurs maris ou amis.
Elles dansent au même rythme roulant. Elles sont endimanchées ou déguisées, souriantes et leur émerveillement inaltéré se lit dans leur regard.

Mêlez-vous aux jeunes, vous rencontrerez les moins jeunes. Approchez les anciens et vous converserez avec les jeunes. Le " Boute-en-Train " sourit, vous adresse un clin d'œil et n'hésite pas à vous taquiner pour, ensuite, vous embrasser. Visiteurs, touristes ou habitués, s'il vous reconnaît, le " Boute-en-Train " viendra vous saluer, s'inquiéter de vos questions et répondre à vos interrogations.

Il n'est point besoin de vanter ici ce que nous sommes. Pour vous en persuader, il vous suffit de vous mêler à notre joie, de partager nos enthousiasmes et, si vous savez les reconnaître, de vous associer à nos moments de complicité.

Lien vers le site des "Boute-en-Train"

Haut de page